Diagnostic électricité : quels sont les points techniques de contrôle ?

 

Vous vous demandez si le diagnostiqueur va percer vos murs pour vérifier l’état des fils électriques encastrés. Vous êtes le propriétaire d’un appartement et vous hésitez à prévenir la copropriété de ce contrôle. Le technicien va-t-il s’intéresser aux parties communes ? Bref, quels sont les points techniques de contrôle du diagnostic électricité ?

 

 

Le diagnostic électrique porte sur le logement et ses éventuelles dépendances, comme le garage privé attenant par exemple. En revanche, le diagnostiqueur ne s’intéresse jamais à l’état du réseau électrique dans les parties communes de l’habitat collectif. Concrètement, le contrôle va porter sur la partie située entre le tableau électrique (l’appareil de commande et de protection individuel de l’habitation également appelé AGCP) et les prises de courant.

 

Les constations du diagnostiqueur spécialisé en électricité se font uniquement d’un point de vue visuel et à partir de mesures. Elles n’ont jamais de caractère destructif. En revanche, vous pouvez dégager certains points d’accès pour faciliter son examen. Le diagnostiqueur ne déplace aucun meuble. Il ne vérifie donc que les parties accessibles de l’habitation.

 

 

Le diagnostiqueur immobilier va s’assurer du bon état de marche des éléments de sécurité. Tout d’abord, il contrôle l’appareil général de commande et de protection et de son disjoncteur. Celui-ci coupe le courant en cas de mauvais fonctionnement d’un appareil électrique et écarte ainsi un risque d’électrocution. L’AGCP doit être facilement accessible à l’intérieur du logement, dans un endroit protégé (pas près de plaques de cuisson ou sous un point d’eau, par exemple). Il est posé à moins d’1m80 du sol.

 

Le diagnostiqueur va vérifier également que toutes les prises visibles sont bien reliées à la terre et que les conducteurs sont protégés par une goulotte ou un câble ou une plinthe ou encore des conduits. Par ailleurs, la présence d’un ou plusieurs différentiels de sécurité est un élément clé de sécurité, car ces dispositifs assurent la mise hors tension du circuit en cas de problème détecté sur le réseau. Enfin, la liaison principale équipotentielle est placée au début des canalisation de fluides, pour relier les masses métalliques à la terre.

 

 

Vos pièces d’eau équipées d’une baignoire ou d’une douche vont faire l’objet d’une attention plus poussée. Le diagnostiqueur va contrôler que les distances entre les prises et les arrivées d’eau sont respectées et s’assurer de l’existence d’une liaison équipotentielle propre appelée liaison supplémentaire. Cette liaison relie tous les éléments d’équipement de la salle de bain à la terre. 

 

 

Le contrôle concerne également l’adéquation entre le réseau électrique et les appareils fixes, comme les chauffages électriques, chauffe-eaux électriques etc. Ces équipements électriques font également l’objet d’un contrôle propre : vétusté ou risque de contact avec des éléments sous tension. En revanche, l’électroménager amovible et les réseaux de télécommunication sont exclus du diagnostic obligatoire électrique. 

 

 

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