Les chauffages à énergie fossiles sont source de gaz à effet de serre (GES). Notre dépendance au pétrole nous soumet aux fluctuations de prix. Vous pouvez rénover votre logement avec une meilleure isolation, mais la diminution de votre consommation de chauffage ne sera pas perceptible en raison de l’augmentation des tarifs. Le risque est de voir la précarité énergétique encore augmenter dans les prochaines années. Pour cela, les ménages doivent s’équiper de chauffage avec une énergie bas carbone. La pose de pompe à chaleur doit permettre d'améliorer le rendement.

L’objectif pour 2050 et la neutralité carbone est de mettre fin aux chauffages au fioul, au gaz et au charbon. Le PTEF préconise également un usage limité des chauffages au bois et à effet Joule. L’effet Joule est une réaction thermique de l’électricité quand elle se déplace dans certains matériaux conducteurs.

 

Plusieurs systèmes de chauffages sont envisagés :

• Les pompes à chaleur.

• Les pompes à chaleur hybride.

• Les chaudières à bois.

• Les inserts à bois associés à des convecteurs performants.

• Les convecteurs, accumulateurs, les panneaux radiants, etc. à effet Joule.

• Les systèmes solaires combinés.

L’objectif est un raccordement de plus de 5 millions de logements collectifs à un réseau de chaleur urbain. Les systèmes de chauffage envisagés sont :

• Le réseau de chaleur urbain.

• La pompe à chaleur air/eau collective.

• La pompe à chaleur air-air.

• Le chauffage à effet Joule.

• Le maintien de chaudières à gaz en raison de difficultés techniques.

• Les systèmes solaires combinés.

La pompe à chaleur appartient à la catégorie des chauffages bas carbone. La PAC consomme peu d’électricité. Elle prélève les calories de l’air extérieur et le transforme en chaleur. La pompe à chaleur air-eau permet aussi de fournir l’eau chaude sanitaire. Depuis 2018, les pompes à chaleur air-air et air-eau constituent l’essentiel du marché des systèmes de chauffage individuel en France. Les ventes d’appareils de chauffage à énergie fossile sont en train de régresser. La RE2020 et ses exigences de décarbonation vont contribuer à confirmer cette tendance.

Le réseau de chaleur urbain fait partie des chauffages bas carbone. La biomasse, les ordures ménagères, la géothermie, la récupération de chaleur des eaux usées, etc. le génèrent. L’impact environnemental est limité et permet de chauffer un grand nombre de logements. Le réseau de chaleur urbain a pourtant comme inconvénients d’être très long dans sa mise en place et représente un investissement conséquent. L’observatoire DPE aura un rôle important dans la connaissance des consommations et des modes de chauffage. Il offrira aux collectivités la possibilité d’évaluer leur intérêt d’étendre ce réseau de chaleur urbain. La décarbonation et l’objectif neutralité carbone de 2050 passe donc par des rénovations énergétiques et l’installation de chauffages bas carbone. En plus de la réglementation, l’État devra envisager l’aspect financier par la mise en place ou le prolongement d’aides et de dispositifs financiers.

 

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